Ce que ta peur veut vraiment te dire
La peur m’a longtemps tenue par la gorge.
Elle me disait d’attendre, d’être prête, de faire mieux, d’en savoir plus.
Elle me disait : “Pas encore.” Et moi, je l’écoutais.
Mais un jour, j’ai entendu autre chose. Un souffle derrière la peur. Un frisson.
Une vibration presque… excitante.
La peur, c’est l’excitation sans respiration
C’est Gay Hendricks qui a mis les mots justes sur ce que je ressentais confusément depuis des années :
« La peur, c’est de l’excitation sans respiration.”
Et soudain, tout a changé.
Je n’étais plus face à un mur.
J’étais face à un passage.
La peur ne vient pas pour t’arrêter
Elle vient pour te parler.
Elle murmure les coins blessés. Les souvenirs enfouis. Les ambitions secrètes qu’on n’ose même plus formuler à voix haute.
Elle parle de l’amour qu’on n’ose pas recevoir.
De l’image qu’on craint de ne jamais incarner.
De cette projection qu’on a faite de soi-même et qu’on pense encore trop lumineuse pour être vraie.
Se recevoir pleinement
La vérité, c’est que ce n’est pas tant la peur de rater qui nous paralyse…
Mais la peur de se rencontrer vraiment.
De voir ce qu’il y a derrière les couches de protection.
De se recevoir sans défense.
De se dire : “Et si je n’étais pas si imparfaite ?”
“Et si j’étais prête ?”
Une autre perspective
Quand tu sens la peur monter, respire.
Ne cherche pas à la faire taire.
Pose-lui une question simple :
Et si tu étais un déguisement de mon désir ?”
Parfois, la peur est là pour nous empêcher de tomber.
Mais parfois, elle est juste là pour nous apprendre à voler.