Entre les tempêtes : la neutralité émotionnelle et la réconciliation intérieure
Il y a des jours où tout tangue.
Le corps semble lourd, l’esprit inquiet, le cœur trop serré.
Et d’autres jours où tout est fluide. Léger. Simple. Lumineux.
J’ai longtemps cru que je devais choisir un camp. Être toujours dans la lumière, dans la joie, dans la force. Ou me laisser submerger par mes ombres.
Mais la vérité, c’est qu’il existe un espace entre les deux.
Un lieu calme. Un espace de neutralité émotionnelle.
Ni lutter. Ni fuir.
Dans cet espace, il n’y a pas de guerre intérieure.
Il n’y a pas de “bonne” émotion ou de “mauvaise”. Il y a juste… ce qui est.
La neutralité émotionnelle, ce n’est pas de l’indifférence. C’est une posture de présence.
C’est pouvoir observer ses pensées et ses sensations sans se noyer dedans.
C’est dire :
“Je ressens cela. Et c’est OK. Ça ne me définit pas. Ça me traverse.”
S’autoriser à tout ressentir
Souvent, on pense qu’il faut se réparer pour être aimée. Qu’il faut se calmer pour être photographiée. Qu’il faut se réconcilier avec soi pour mériter le regard.
Mais je crois que c’est l’inverse.
C’est en accueillant tout – la peur, la colère, la honte, la joie timide, l’élan – qu’on s’ouvre à la réconciliation.
Ce n’est pas un état figé, une destination à atteindre.
C’est une posture à adopter, chaque jour un peu plus.